Contis

Pays : France Région : Aquitaine
Phare actif.


Caractéristiques générales (*):
Situation : Saint-Julien-en-Born
Latitude / Longitude : 44°05’36'' N - 01°19’00'' W
Monument classé : inscrit : 06/11/2009.
Gardienné : non.
Visitable : oui.
NGA / Admiralty : D1382 / 1580
Construction (*):
Année de construction : 1861 à 1863.
Matériaux : pierres.
Architecte : Léonce Reynaud.
Entrepreneur : Barsacq puis Castaing de Mées.
Couleur : spirale blanche et noire.
Hauteur : 41,50 m.
Forme : légèrement conique.
Nombre d'étages : -
Nombre de marches : 178 (146+14+18).
Habitation : oui.
Eclairage (*):
Optique : Fresnel 4 panneaux, focale 30 cm.
Lampe : halogène.
Puissance : 70 W.
Code : Fl.(4) W. - période 25 s.
Couleur : blanche.
Visibilité : 23 milles (42 km).
Hauteur de la lampe : 39 m.
Hauteur sur mer : 53, 50 m.
Mise en service : 20 décembre 1863.
Electrification : 1951.
Automatisation : 1999.
Désactivé : -
(*) Les informations contenues dans ce tableau ne peuvent pas être utilisées pour la navigation. Lire l'avis en bas de la page d'accueil.
Un agrandissement de chaque photo est possible par un click de souris.

Un peu d'histoire.

La construction d’un phare à mi-distance entre le phare de Biarritz et le phare du Cap Ferret est décidée le 27 mai 1856. Le site de Contis est choisi.

Les difficultés surgissent depuis le début, l’acheminement des matériaux pose problème ainsi que la nature des pierres.
En mars 1863, l’entreprise fait faillite. Une autre entreprise prend la relève avec des fonds supplémentaires.

La tour cylindrique est construite sur une dune de 11,60 m de haut. La tour fait 41,50 m. Elle est surmontée d’une lanterne de 3,50 m de diamètre. On y installe l’optique du phare de Biarritz.

Les habitations des gardiens sont construites à côté de la tour. Trois gardiens assurent le fonctionnement et l’entretien. A partir de 1909, il n’y aura plus que deux gardiens. Les deux gardiens partent en 1999, après l’automatisation.
Le phare est mis en service le 20 décembre 1863.

Au fil du temps, différentes optiques seront installées. La cuve est changée en 1928.
Les combustibles seront l’huile végétale (1863), l’huile minérale (1873), la vapeur de pétrole (1907) puis électrifié en 1951.

L’huile de Colza utilisait 20 litres par nuit, que le gardien devait monter. De plus, toutes les 3 heures, il fallait remonter le poids de 75 kg qui entraianait la rotation de l’optique.

La peinture «vis d’Archimède» est réalisée en 1937.
Le 21 aout 1945, l’occupant fait sauter la coupole. Un feu provisoire est installé. Le phare est remis en état et il reprend du service en 1949.

Les bustes de Fresnel et Beautemps- Beaupré sont visibles dans l’entrée.

Une page est dédiée aux photos de l’optique.


Visites

Le phare est accessible et il se visite.
C’est la mairie de Saint-Julien-en-Born qui est en charge des visites.
Les informations sur les visites sont ici.