Construction (*): | |
Année de construction : | 1904 à 1911. |
Matériaux : | pierres apparentes. |
Architecte : | Ribière. |
Entrepreneur : | - |
Couleur : | - |
Hauteur : | 47,40 m. |
Forme : | tour octogonale. |
Nombre d'étages : | 7 niveaux + la lanterne. |
Nombre de marches : | - |
Habitation : | oui. |
Eclairage (*): | |
Optique : | (voir historique). |
Lampe : | Led (voir historique). |
Puissance : | 3 x 12 W (voir historique). |
Code : | Fl.(3) R. - période 12 s. |
Couleur : | rouge. |
Visibilité : | 10 milles (voir historique). |
Hauteur de la lampe : | 36 m. |
Hauteur sur mer : | 36 m. |
Mise en service : | 15 octobre 1911. |
Electrification : | 1990. |
Automatisation : | 26 juillet 1991. |
Désactivé : | - |
A la fin du XIX° siècle, on dénombre un bon nombre de naufrages aux abords d'Ouessant et de Molène. On compte la perte de 31 navires entre 1888 et 1904. De plus, le trafic maritime s'intensifie aux abords des îles. La seule balise est le Stiff.
Le lieu à signaler est la roche Ar-Gazec, la Jument en breton. Le projet est risqué car l'endroit est trop inhospitalier.
Le décret du 20 février 1904 officialise la construction d'une tour en béton sur la roche. Cette tour doit supporter un feu.
Le début des travaux est annoncé lorsque Charles, Eugène Potron décède (membre de la Société de Géographie de Paris ). Voici une partie de son testament :
"Je soussigné Charles, Eugène Potron , lègue la somme de quatre cent mille francs, 400 000 francs, pour l'érection d'un phare. Ce phare s'élèvera sur le roc dans un des parages dangereux du littoral de l'Atlantique, comme ceux de l'île d'Ouessant. En cas de non acceptation ou de non exécution dans un délai de six à sept ans depuis la date de mon décès, la totalité de cette somme reviendrait à la Société Centrale de Sauvetage des Naufragés".
Le ministère des Travaux Publics accepte l'offre et fait accélérer les repérages. La construction d'une tour de 36 m commence à la fin de l'été 1904.
Le travail est rendu difficile, le nombre d'accostages est souvent réduit à cause de l'état de la mer. Le travail avance lentement. Le délai imposé est respecté et le phare s'allume le 15 octobre 1911.
Cet empressement s'est fait au détriment de la solidité de l'ouvrage. Lors de la première tempête, la tour vibre d'une manière inquiétante, les vitres se fendilles et du mercure s'échappe de la cuve. La base de la tour est trop petite vis à vis de la hauteur de celle ci.
La première solution a été de consolider la base à l'aide d'une cuirasse de béton armé. Ce travail ne fut pas assez efficace et en 1934, on décide de fixer le phare à la roche par 3 câbles.
La tempête de septembre 1974 fut la plus violente. La lanterne est brisée et l'eau s'engouffre dans les escaliers. Les deux gardiens ouvrent la porte de l'édifice pour laisser l'eau sortir.
La vapeur de pétrole est utilisée jusqu'à son électrification en 1990. L'automatisation suivra rapidement en 1991.
Depuis, la cuve à mercure a été vidée. L’optique est restée en place.
Un éclairage Led est placé à la place du feu de secours. La portée du phare a été ramenée à 10 milles.
Une page est entièrement dédiée à l’intérieur de ce phare et aux diverses vues autour de ce phare .
Le phare n'est pas accessible et il ne se visite pas.
Une page regroupant de nombreuses photos de ce phare est disponible ici .
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