Construction (*): | |
Année de construction : | 1584 puis 1724. |
Matériaux : | pierres. |
Architecte : | Louis de Foix. |
Entrepreneur : | - |
Couleur : | blanche. |
Hauteur : | 37 m puis 68 m. |
Forme : | tour conique. |
Nombre d'étages : | 6. |
Nombre de marches : | 311. |
Habitation : | oui. |
Eclairage (*): | |
Optique : | optique d'horizon, écran tournant. |
Lampe : | halogène métallique. |
Puissance : | 250 W. |
Code : | Oc.(1+2)W.R.G. - période 12 s. |
Couleur : | rouge, blanche et verte. |
Visibilité : | 19 (W), 16 (R) et 15 (G) milles. |
Hauteur de la lampe : | 67 m. |
Hauteur sur mer : | 60 m. |
Mise en service : | 1611. |
Electrification : | 1948. |
Automatisation : | 2012. |
Désactivé : | - |
Le plus vieux phare de France se trouve à l'entrée de l'estuaire de la Gironde.
Dés le moyen âge, des moines s'étaient installés sur l'île de Cordouan. Ils allumaient un feu pour signaler un danger en cas de mauvais temps.
Au XIV º siècle le trafic maritime s'intensifie et le Prince Noir, fils du roi Edouard III d'Angleterre, fait construire une tour, la Tour du Prince Noir. A son sommet, on allume de grands feux.
Deux siècles plus tard, la tour est en ruine et, en 1584, le Maréchal de Matignon demande à l'ingénieur architecte Louis de Foix de construire un phare, le phare de Cordouan.
Il a fallu 27 ans pour ériger ce phare. Louis de Foix ne vit pas le phare terminé car il décède en 1602.
Le feu est situé à 37 m au dessus du niveau de la mer et il est alimenté en bois et huile.
Le phare subit les assauts de la mer. Une violente tempête détruit le haut du bâtiment en 1645. Les soubassements sont renforcés et le dôme est reconstruit en 1664. La partie supérieure est reconstruite en 1724 et, en 1782, le premier feu à réverbères paraboliques est allumé.
Mais la portée du feu est insuffisante, il faut surélever celui ci. De plus, le phare est en mauvais état. Ainsi, l'ingénieur Joseph Teulère fait de nouveaux plans. La tour est rehaussée de 30 mètres en conservant le rez-de-chaussée et les deux étages. Le style Louis XVI surmontera le style Renaissance.
En 1790, le feu est équipé du premier feu tournant à réverbères paraboliques. Il est constitué de lampes à huile, le combustible est un mélange de blanc de baleine, d'huile d'olive et d'huile de colza.
En 1862, il est le premier phare classé au titre des monuments historiques.
En 1823, Augustin Fresnel installe son premier appareil lenticulaire à système tournant. Une lampe à trois mèches concentriques est approvisionnée à l'huile de colza.
Le phare est électrifié en 1948 par deux groupes électrogènes. Par la suite, différents types de lampes seront installés et le feu fixe est transformé en feu à occultations avec trois secteurs colorés.
Parmi les grandes dates, il faut noter que le phare est inscrit sur la liste indicative des monuments susceptibles d'être classés au patrimoine mondial de l'UNESCO.
De nombreux travaux sont entrepris depuis 2005. Il y a un renforcement de la cuirasse, la rénovation complète des équipements et l'automatisation des feux. En 2013, une restauration complète du bâtiment est entreprise. Ces travaux doivent s'achever en 2021.
Une autre date importante a été le vendredi 29 juin 2012. L’automatisation a lieu et les deux derniers gardiens quittent le phare.
Une page est entièrement dédiée au phare et à sa visite et aux photos de l’optique.
Le phare est accessible et il se visite.
A la fin de ma page sur ce phare, les différents services d'accès sont décrits.