Construction (*): | |
Année de construction : | 1839 - 1844. |
Matériaux : | pierre maçonnée. |
Architecte : | Léonce Reynaud. |
Entrepreneur : | Solari puis Arrighi. |
Couleur : | blanche. |
Hauteur : | 19,3 m. |
Forme : | maison-phare. |
Nombre d'étages : | - |
Nombre de marches : | - |
Habitation : | oui. |
Eclairage (*): | |
Optique : | 2 panneaux au 3/8, focale 0,30 m. |
Lampe : | halogène. |
Puissance : | 180 W. |
Code : | Fl.(2)W. - période 10 s. |
Couleur : | blanche. |
Visibilité : | 21 milles. |
Hauteur de la lampe : | 16, 50 m. |
Hauteur sur mer : | 99, 50 m. |
Mise en service : | 1er décembre 1844. |
Electrification : | 1958. |
Automatisation : | 1989. |
Désactivé : | - |
La construction de phares en Corse n’était pas dans la liste de 1825. La Revelatta est parmi les 5 phares de 1° ordre décidés en juillet 1838. Il est construit après les îles Sanguinaires, Pertusato et la Chiappa.
Les plans du phare sont ceux déjà utilisés à l’ancien phare de Fécamp. Ils ont également servi pour d’autres phares corses ; tour carrée surmontée d’une tour, la hauteur de la lanterne ne doit pas être haute. Le phare, comme d’autres, est situé sur un cap.
Le logement du gardien est prévu dans le rez de chaussée. Il sera relevé comme pour les phares en mer. Les logements sont à Calvi.
La lanterne est équipée d’une optique d’horizon du 1° ordre. Elle est changée en 1906 par une optique tournante sur bain de mercure. Cette fois, ce sont deux panneaux au 3/8 avec une focale de 0,30 m. Cette optique vient du phare de la Coubre, récupérée lors de sa reconstruction.
Le combustible, qui était d’abord de l’huile végétale puis de l’huile minérale, passe à la vapeur de pétrole en 1906.
Le système à bain de mercure est changé en 1990 par un système à billes. Les lentilles sont d’un modèle plus compact.
Les gardiens quittent le phare après l’automatisation.
Le phare est accessible par un sentier ou une piste peu praticable. Il faut parcourir environ 6 km pour l’atteindre.
Depuis le départ des gardiens, il est toujours occupé. L’université de Liège (Belgique) a acheté du terrain autour du phare et il a construit une station de recherche sous-marine en contre bas. Le phare est donc utilisé pour les logements.
Il ne se visite donc pas et l’accès à la terrasse semble fermé par une grille. C’est devenu une propriété privée.