Construction (*): | |
Année de construction : | 1859 à 1881. |
Matériaux : | maçonnerie. |
Architecte : | - |
Entrepreneur : | - |
Couleur : | bandes rouges et blanches. |
Hauteur : | 29, 80 m. |
Forme : | tronconique. |
Nombre d'étages : | - |
Nombre de marches : | - |
Habitation : | oui. |
Eclairage (*): | |
Optique : | feu tournant, 5 panneaux au 1/5 à 4 secteurs, focale 0,30 m. |
Lampe : | halogène. |
Puissance : | 40 W. |
Code : | Fl(5)WR - période 20s. |
Couleur : | secteurs rouges et blancs. |
Visibilité : | W 18 milles, R 14 milles. |
Hauteur de la lampe : | 17 m. |
Hauteur sur mer : | - |
Mise en service : | 20 juin 1881. |
Electrification : | 1987. |
Automatisation : | 1987. |
Désactivé : | - |
La navigation dans la baie de Saint Brieuc est dangereuse. Des phares existent déjà, Fréhel (depuis 1702), l’île Harbour (depuis 1850) et le Paon (depuis 1860). Le récif du Grand Léjon pose problème. Il est difficile à localiser et éloigné de la côte. Il est ainsi décidé d’y construire un phare.
En 1849, un projet d’une tourelle cylindrique voit le jour. Elle aura un diamètre de 4,7 m de diamètre et une hauteur de 9,90m. Soit 3,50 m au-dessus de la plus haute mer.
Les exigences du cahier des charges sont très stricte. Trop sans doute.
Le projet est approuvé en avril 1856 sous réserve telle que le prix en régie et les points d’embarquement et de dépose des ouvriers et du matériel.
En avril 1857, un rapport signale les tentatives infructueuses d’accès à la voile. Il faut un remorqueur à vapeur. Le déchargement des pierres de taille ne sait se faire qu’à marée haute.
De nouveaux projets sont mis à jour avec l’aide de Léonce. Reynaud.
Les travaux commencent en 1859. Non sans mal. En juin 1860, une lame emporte une chaloupe. Elle sombre avec deux hommes à bord. On ne sait pas les sauver.
Sur trois campagnes (1859-1860-1862), la tourelle pleine est terminée.
La construction de la tourelle creuse commence en 1879. Elle sera légèrement tronconique et sa hauteur sera de 23,40 m. Elle est constituée d’un magasin, de deux chambres et d’une salle de veille. Une jetée est également construite.
Le feu est allumé le 20 juin 1881.
L’éclairage se fait à l’huile minérale, puis en 1905, à la vapeur de pétrole. Le gaz propane arrive en 1975. Ensuite, cela sera le tour de l’électrification (aérogénérateur et panneaux solaires) et de l’automatisation (1987).
L’optique a été changée au cours du temps. L’actuelle est composée de 5 panneaux au 1/5 avec 4 secteurs rouges et blancs.
En juillet 1960, la tour est peinte avec des bandes rouges et blanches en remplacement des bandes noires et blanches.
Le phare n’est pas accessible donc il ne se visite pas.