Construction (*): | |
Année de construction : | 1861. |
Matériaux : | pierre et moellon. |
Architecte : | - |
Entrepreneur : | - |
Couleur : | rouge. |
Hauteur : | 14 m. |
Forme : | tour carrée. |
Nombre d'étages : | deux niveaux. |
Nombre de marches : | - |
Habitation : | non. |
Eclairage (*): | |
Optique : | focale de 0,25 m. |
Lampe : | halogénures métalliques. |
Puissance : | 70 W. |
Code : | Fl.(3)W. - période 15s. |
Couleur : | blanche. |
Visibilité : | 22 milles. |
Hauteur de la lampe : | 14 m. |
Hauteur sur mer : | 162.55 m. |
Mise en service : | 1 juin 1862. |
Electrification : | 1985. |
Automatisation : | 1970. |
Désactivé : | - |
Le phare est construit sur un pic basaltique situé au bout de la presqu’île de la Caravelle, à l’est de l’île.
Le premier projet d’un phare sur cette presqu’île est établi en 1812. La décision est prise en 1852 pour la construction d’un phare du 3° ordre mais le contrat est résilié en 1854.
Le phare est finalement construit entre 1860 et 1861. L’horloger Henry-Lepautre livre l’optique catadioptrique à feu fixe.
La tour est de base carrée de couleur rouge/ocre et d’une hauteur de 14,30 m. Elle est surmontée d’une lanterne peinte en blanc.
Le premier gardien est Mr Lhostis. Il a été nommé par L. Reynaud alors qu’il suivait son instruction au phare du Petit Minou à Brest.
Deux gardiens assuraient la surveillance chaque nuit. Ils travaillaient 6 jours et ils avaient 3 jours de pose. Le trajet vers le phare se déroulait à pied accompagné d’un âne. Tout les 3 jours, il y avait une relève et un ravitaillement.
Les plaintes portent sur la portée du feu. Comme les autres phares de la Martinique, la portée n’est pas suffisante. Pour la Caravelle, elle n’est que de 12 milles. Emile Allard, alors Inspecteur au Service des Phares et Balises, propose de remplacé l’optique de 3 ordre par une de 1° ordre. Il demande de remplacer la lanterne par une plus grande en 1884. Trop coûteux, cela ne se fera pas.
En 1905, suite à l’éruption du Mont Pelé, la Commission indique que les deux feux importants de la Martinique manquent de portée. Il faut améliorer l’éclairage et monter un phare sur l’île Cabrits.
Le renforcement demandé en 1884 va être réalisé en 1926. Une optique tournante de 3° ordre, construite par BBT, va être placée sur une cuve à mercure. La rotation est effectuée par un moteur électrique.
L’automatisation arrive en 1970 avec l’alimentation du feu en gaz butane et une autre optique. Il reste un gardien sur place.
L’électrification se fait en 1985. Utilisation d’un aérogénérateur, nouvelle optique et pose d’une lampe xénon. L’énergie est stockée dans des batteries.
Le dernier gardien reste jusqu’en 1987.
Modernisation en 1992 et 1995, utilisation d’un groupe électrogène et des panneaux solaires. L’optique de 1970 est remise en place.
Le système est remis à jour pour une meilleure gestion et un télécontrôle.
Les panneaux solaires qui se trouvaient sur le phare au nombre de 20, sont déplacés sur le local technique et seulement au nombre de 3.
Du fait de sa position, la Caravelle possède le second feu le plus haut de France après le phare de Vallauris.
Le phare se trouve dans la Réserve Naturelle Nationale de la Presqu’île de la Caravelle à Trinité. Il est accessible, au départ du parking de la Réserve, par une marche d’environ 30 minutes.
Un projet de transfert au Conservatoire du littoral a été réalisé en 2016. Aucune information sur le suivi de ce projet.