Construction (*): | |
Année de construction : | 1829 - 1835. |
Matériaux : | granite. |
Architecte : | Charles-Félix Morice de la Rue. |
Entrepreneur : | - |
Couleur : | brune. |
Hauteur : | 74,75 m. |
Forme : | cylindrique. |
Nombre d'étages : | habitations, 2 niveaux. |
Nombre de marches : | 365. |
Habitation : | oui. |
Eclairage (*): | |
Optique : | 2 lentilles de Fresnel à 4 panneaux 1/4 jumelés, ,focale de 0,30 m. |
Lampe : | lampes au xénon. |
Puissance : | 1600 W. |
Code : | Fl.(2)W. - période 10 s. |
Couleur : | blanche. |
Visibilité : | 24 milles. |
Hauteur de la lampe : | 71m. |
Hauteur sur mer : | 78, 85 m. |
Mise en service : | 1er avril 1835. |
Electrification : | 1893 et 1949. |
Automatisation : | 1984. |
Désactivé : | - |
Suite au programme d’éclairage des côtes de 1825, le phare de Gatteville doit être surélevé et doté d’un feu du premier ordre. Sa construction ne le permet pas.
Il est donc décidé d’en construire un nouveau, proche du premier.
Le projet est soumis à l’ingénieur Charles Félix Morice de la Rüe. Il conçoit une tour cylindrique de 72 m de haut en pierre de taille (hauteur probable de la tour et 74,5 m avec la lanterne).
Elle est accolée de part et d’autre à deux maisons. Elles servent de logements pour les 3 gardiens et de salles techniques. Un mur aveugle protège l’ensemble de l’assaut de la mer.
La mise en route a lieu le 1 avril 1835. Le feu est à éclipse avec une optique de 0,92 m de focale monté sur galet. L’alimentation du feu se fait à l’huile végétale puis minérale.
En 1893, l’optique est changée par une plus petite. Elle a une focale de 0,30 m. Le phare est électrifié par une machine à vapeur actionnant une dynamo. L’éclairage se fait par une lampe à arc. Cette modernisation demande quand même la présence de 6 personnes. Il fallait à la fois surveiller la production de vapeur et remplacer les crayons de graphite.
Dernier changement, une optique double de 0,30 m de focale montée sur une cuve à mercure.
Cela s’est fait en aout 1903, suite au raccordement du phare au réseau électrique.
L’occupant a fait éteindre le phare en 1940. Grâce au gardien et à sa persuasion, le phare n’a pas été dynamité.
L’optique qui avait été démontée a été remise en place. Le phare a repris ses fonctions le 12 mai 1945.
L’automatisation est réalisée en 1984. Le dernier gardien part en 1990.
Quatre personnes sont toujours présentes pour surveiller les feux de la côte.
La particularité du phare est due à l’architecte. Il y a autant de marches que de jours dans l’année, autant de fenêtres que de semaines dont 12 du côté de l'entrée.
Une page est dédiée aux photos de l’optique.
Le phare est accessible et il se visite.
Les heures et tarifs sont sur le site du phare .