Construction (*): | |
Année de construction : | 1854 à 1858. |
Matériaux : | granit. |
Architecte : | Charles-Félix Morice de la Rue et J. de Serry. |
Entrepreneur : | Lévesque puis Baude. |
Couleur : | grise. |
Hauteur : | 30 m. |
Forme : | base carrée. |
Nombre d'étages : | - |
Nombre de marches : | - |
Habitation : | - |
Eclairage (*): | |
Optique : | - |
Lampe : | - |
Puissance : | - |
Code : | - |
Couleur : | - |
Visibilité : | - |
Hauteur de la lampe : | 31,70 m. |
Hauteur sur mer : | 33 m. |
Mise en service : | 31 décembre 1858. |
Electrification : | 1937. |
Automatisation : | - |
Désactivé : | détruit le 28 juin 1944. |
Un phare n’était pas prévu à cet endroit lors de l’établissement du " programme de 1825 ".
Mais il s’est avéré nécessaire d’avoir un repère entre le cap de la Hague et Barfleur ainsi qu’un signalement de l’entrée dans la baie de Cherbourg et sur les écueils à la pointe.
Les plans du premier phare sont supervisés par Charles-Félix Morice de la Rue, le même architecte qui a réalisé les plans des phares du cap de la Hague et de Barfleur.
Il conçoit une tour carrée en granit rose d’une hauteur de 31 m. L’escalier est déporté sur une des faces. Ce qui permettait d’avoir des pièces plus grandes à chaque étage.
Deux petites maisons étaient construites près du phare. Elles servaient à loger les familles.
La construction commence en 1854. Suite à un conflit avec l’entrepreneur, un nouvel est trouvé. Une renégociation a dû avoir lieu et le prix est revu à la hausse.
Le phare est en service le 31 décembre 1858.
La première optique est fixe et du 4° ordre. Comme la portée est insuffisante, une cuve à mercure est installée en 1901. L’optique nouvelle est du 3° ordre à focale de 0,25 m. Elle présente un éclat rouge. La portée est de 16 milles par beau temps.
Au départ, on y brûle de l’huile végétale. Ensuite de l’huile minérale (1875) et de la vapeur de pétrole (1906). Au moment du passage à la vapeur de pétrole, la surveillance du feu est devenue plus accrue. Les femmes des gardiens se sont vues proposer le poste d’assistantes. L’électrification est réalisée en 1937.
La seconde guerre arrive, le phare est utilisé par les occupants comme poste d’observation.
Le feu est démonté en 1941 puis la tour est dynamitée le 28 juin 1944.
Le phare est détruit.