Construction (*): | |
Année de construction : | 1906. |
Matériaux : | bois. |
Architecte : | - |
Entrepreneur : | - |
Couleur : | rouge. |
Hauteur : | 19,2 m. |
Forme : | base octogonale. |
Nombre d'étages : | - |
Nombre de marches : | - |
Habitation : | oui. |
Eclairage (*): | |
Optique : | -Fresnel de troisième ordre, focale de 39,5 cm. |
Lampe : | - |
Puissance : | - |
Code : | L.Fl.(4) W. - période 30 s. |
Couleur : | - |
Visibilité : | 17 milles. |
Hauteur de la lampe : | - |
Hauteur sur mer : | - |
Mise en service : | 1906. |
Electrification : | - |
Automatisation : | 1972. |
Désactivé : | - |
Comme d’autres phares de la région, il y a eu plusieurs phares au même endroit. Mais celui-ci a quelques particularités.
La sécurité imposait un phare entre les phares de la Madeleine et du Cap Chat.
La première tour en bois a été construite en 1876. Cette tour se trouvait sur la maison du gardien. Contrairement aux autres, il a été érigé dans le village, sur une falaise de 40 m. Ce qui lui a donné comme surnom « la Cadillac des phares ».
En 1890, un bateau norvégien fait naufrage au large du phare. C’est sans doute la raison de la construction d’un nouveau phare. Seconde raison, sa structure ne permettait pas l’installation d’une autre optique et de son système d’entraînement.
Il est démoli pour faire place au second.
Le second phare est mis en service en 1906. C’est une tour octogonale en bois de près de 20 m de haut. Des poutres massives maintiennent la structure en son centre. Le gardien de l’époque était propriétaire d’une scierie, ce qui a « facilité » sa construction.
Elle est peinte en rouge avec une ligne verticale blanche du côté du fleuve.
L’optique du 3° ordre est tournante sur bain de mercure. La rotation était actionnée par un système d’horlogerie et un poids qu’il faut remonter régulièrement. Ce système est fonctionnel la journée et durant la saison touristique.
Autre fait marquant, les gardiens qui se sont succédé ont tous été nommés par la politique locale.
Dernière anecdote, le phare se trouve face à l’église du village.
« Il y avait deux personnes particulièrement respectées au village : le curé et le gardien du phare. Mais on sentait toujours une petite rivalité entre ces deux-là, car le curé avait bien du mal à accepter que quelqu'un d'autre soit à la tête d'un édifice aussi haut que son clocher ».
Le phare est automatisé en 1972. Le dernier gardien, Yves Foucrault, reste au phare et s’engage à le maintenir en état. Il y développe un musée sur l’histoire et l’équipement des phares. Il propose aussi des visites guidées.
Le phare de La Martre a été déclaré Édifice fédéral du patrimoine reconnu en 1988.
Le phare et le musée sont accessibles et ils se visitent.
L'abri du criard de brume abrite un café et un centre d'artisanat depuis 1982.
Le site est ouvert de mi-juin à mi-septembre. A moment d’écrire cette page, le site n’était pas accessible.