Construction (*): | |
Année de construction : | 1845 -1847. |
Matériaux : | pierres de taille. |
Architecte : | Léonce Raynaud. |
Entrepreneur : | Ramard et Mercier.. |
Couleur : | pierre. |
Hauteur : | 22 m. |
Forme : | tour carrée centrée à un bâtiment. |
Nombre d'étages : | - |
Nombre de marches : | - |
Habitation : | oui. |
Eclairage (*): | |
Optique : | 1° ordre. |
Lampe : | - |
Puissance : | - |
Code : | voir texte. |
Couleur : | blanche |
Visibilité : | - |
Hauteur de la lampe : | - |
Hauteur sur mer : | 79 m. |
Mise en service : | 1 mai 1847. |
Electrification : | - |
Automatisation : | - |
Désactivé : | détruit le 11 août 1944. |
Depuis l’installation de l’optique d’Augustin Fresnel à Cordouan, l’éclairages des côtes prend un essor considérable.
Pour Fréhel, ce nouveau système pose un problème. Léonce Raynaud veut y installer une optique de Fresnel. Mais la construction ne le permet pas (comme pour le Phare des Baleines).
Le 19 décembre 1842, le projet d’un nouveau phare est remanié et accepté par Léonce Raynaud.
Il s'agit d'une tour octogonale de 22 m centrée sur un bâtiment servant de magasins et de logements pour les gardiens. Ce phare de 1° ordre, émet 1 éclat toutes les 30 secondes et il a une portée de 25 milles.
Il est alimenté en huile de colza et il est inauguré le 1 mai 1847. Le pétrole est utilisé à partir de juin 1874 avec une lampe à 5 mèches.
L’électrification fait son apparition dans les phares. En 1886, il est décidé de construire un nouveau bâtiment pouvant contenir les machines mais le matériel n’arrive pas car les budgets vont manquer. Le petit bâtiment abritant la corne de brume est construite en bord de falaise.
En 1903, l’optique est remplacée par une optique lenticulaire de second ordre tournant sur une cuve à mercure. Il y aura deux éclats toutes les 10 secondes.
Durant la première et seconde guerre mondiale, le phare est occupé par l’armée allemande. A la fin de la seconde guerre, le 11 août 1944, le phare est dynamité. Un feu provisoire sera installé le 20 juin 1945 sur l'ancienne tour Garangeau.
Références : Jean-Christophe Fichou, Centre National des Phares.