Construction (*): | |
Année de construction : | 1869-1874. |
Matériaux : | pierres de taille de Kersanton. |
Architecte : | Planchat et Fenoux. |
Entrepreneur : | - |
Couleur : | - |
Hauteur : | 27, 10 m. |
Forme : | tour tronconique. |
Nombre d'étages : | 7 niveaux. |
Nombre de marches : | - |
Habitation : | oui. |
Eclairage (*): | |
Optique : | tournante, 5 panneaux au 1/7 de focale 0,50 m. |
Lampe : | halogène. |
Puissance : | 70 W. |
Code : | Fl.(5)W. - période 15 s. |
Couleur : | blanche. |
Visibilité : | 22 milles. |
Hauteur de la lampe : | 25 m. |
Hauteur sur mer : | 28 m. |
Mise en service : | 14 mars 1874. |
Electrification : | 1990. |
Automatisation : | 6 octobre 1993. |
Désactivé : | - |
Le chenal du Four est fort fréquenté au XIX° siècle. Ce passage permettait aux bateaux de gagner un à deux jours en évitant le contournement de Ouessant et de la chaussée de Sein.
Ce chemin présente de nombreux obstacles, des courants importants et des fonds par endroit peu profond. Seuls les feux de Kermorvan et de Saint Mathieu indiquaient le passage.
La construction de deux phares est décidée, les Pierres Noires au sud du passage et le Four au Nord.
Les travaux de reconnaissance commencent le 3 juin 1862. La roche du Four est choisie le 9 octobre 1862. Les plans présentés sont ceux du phare du Triagoz, en cours de construction. Un bâtiment de base carrée permet de ne pas le confondre avec les Pierres Noires. Finalement, les plans adoptés sont ceux des Pierres Noires, plus facile pour les ingénieurs qui gèrent les deux phares.
Le travail sera compliqué car la roche est rarement visible et l'accostage est impossible en cas de houle, même faible.
Le travail commence en juillet 1868. Il se fait en régie, le nombre d'accostages dépend de l'état de la mer. Des accidents graves ont émaillés la construction. Le 5 juin 1870 et le 27 avril 1873, le canot se retourne causant la noyade de 3 hommes
Le phare est achevé en 1873. Il est mis en service le 14 mars 1874.
L'huile minérale est utilisée, puis la vapeur de pétrole en 1905. La cuve à mercure est installée en 1913.
L'électricité est fournie par deux groupes électrogènes. Ceux ci chargent également des batteries. Elles sont utilisées, en cas de défection des groupes, pour alimenter le feu de secours et les systèmes d'automatisation.
Le phare n'est plus gardienné depuis son automatisation le 6 octobre 1993.
Une page est entièrement dédiée aux diverses vues autour de ce phare .
Le phare n'est pas accessible. Il ne se visite pas.