Pierres Noires (Les)

Pays : France Région : Finistère Nord
Phare actif.


Caractéristiques générales (*):
Situation : ouest pointe Saint Mathieu.
Latitude / Longitude : 48º18’40'' N - 004º54’052'' W.
Monument classé : classé le 20/4/2017.
Gardienné : non.
Visitable : non.
NGA / Admiralty : 0116 / A 1886.
Construction (*):
Année de construction : 1867 à 1872.
Matériaux : maçonnerie et pierres apparentes (granit).
Architecte : Reynaud.
Entrepreneur : -
Couleur : tour blanche et rouge.
Hauteur : 28 m.
Forme : tour tronconique.
Nombre d'étages : 5 niveaux.
Nombre de marches : -
Habitation : oui.
Eclairage (*):
Optique : lentille 1/4, focale 50 cm.
Lampe : lampe halogène.
Puissance : 250 W.
Code : Fl.R. - période 5 s.
Couleur : rouge.
Visibilité : 19 milles.
Hauteur de la lampe : 25 m.
Hauteur sur mer : 27 m.
Mise en service : 1er mai 1872.
Electrification : 1984.
Automatisation : 1992.
Désactivé : -
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Un peu d'histoire.

L'approche de la rade de Brest est dangereuse. Les bateaux empruntent le chenal du Four, gain de temps comparé au contournement de Ouessant et Molène.
Les seuls phares servant au balisage de ce passage sont Saint Mathieu (1835) et Kermorvan (1849). En 1863, la commission des phares décide d'ajouter deux phares, le Four (au nord) et les Pierres Noires (au sud). Ils seront identiques et construits en même temps.
Le premier emplacement choisi est la roche du Diamant. Les premières tentatives (1866) montrent que la roche n'est pas assez dégagée lors de la basse mer et elle est trop petite pour supporter le phare. Le choix se porte sur la roche de la Grande Pierre Noire.
La construction commence en 1867 et se termine en 1871. Les ouvriers sont basés sur l'île de Béniguet et ils sont transportés, quand le temps le permet, en barques.
Le phare est constitué d'une tour légèrement tronconique en granite; c'est le poids de l'ensemble qui assure sa stabilité. Au sommet, la terrasse est entourée d'une balustrade. La lanterne a un diamètre de 3 m, ce qui est peu vis à vis du diamètre de la tour.
Le premier allumage a lieu le 1º mai 1872. Différents combustibles sont utilisés, l'huile minérale puis la vapeur de pétrole (1903). L'électricité sera utilisée à partir de 1984. Il est automatisé en 1992 et il est contrôlé au départ du Créac'h. Durant la dernière guerre, l'optique est démontée et mise en lieu sur. Cette action a permis d'éviter sa destruction.
Le ravitaillement du phare par bateau est très difficile. En 1924, un télésiège est installé entre le phare et la roche voisine, éloignée d'une centaine de mètres.
Plusieurs accidents vont émailler la vie de ce phare. D'abord deux naufrages sur sa pierre, le "Queen of colonies" (janvier 1875) et le "Ville de Bilbao" (septembre 1875). Ces navires sont pris dans la brume. Des cornes de brumes sont installées 3 ans plus tard et une demande pour peindre le phare est faite. Ce n'est qu'en 1910 qu'il sera peint en blanc et rouge.
Autre accident, le 18 septembre 1965 un des gardiens tombe à l'eau et se noie malgré les tentatives de son compagnon de garde. La mer est trop démontée.
Le phare a été inscrit au titre des monuments historiques le 31 décembre 2015.

Le phare fait l'objet de grands travaux en 2017. La lanterne est enlevée le 18 mai. Elle sera refaite et remise en place (prévu mi 2018). L'optique a également été enlevée. Elle sera remplacée par un éclairage à Led, tout en maintenant la portée du feu.

Les photos ci dessous sont de Sophie de Roumanie ( son site et sa page Facebook ).

Une page est entièrement dédiée à l’intérieur de ce phare et aux diverses vues autour de ce phare .


Visites

Le phare est accessible uniquement par bateau et il ne se visite pas.