Construction (*): | |
Année de construction : | 1880. |
Matériaux : | granite. |
Architecte : | Harel de la Noë. |
Entrepreneur : | Eugène Guillerme. |
Couleur : | - |
Hauteur : | 8,40 m. |
Forme : | - |
Nombre d'étages : | 1. |
Nombre de marches : | - |
Habitation : | oui. |
Eclairage (*): | |
Optique : | feu d’horizon à secteurs à occultations. |
Lampe : | lampe halogène. |
Puissance : | 180 W -24V. |
Code : | Oc.(2)W.R.G. - période 6 s. |
Couleur : | blanche, verte et rouge. |
Visibilité : | 16 (W), 12 (R) et 11 (G) milles. |
Hauteur de la lampe : | 7,50 m. |
Hauteur sur mer : | 34 m. |
Mise en service : | 15 mars 1881. |
Electrification : | 1965. |
Automatisation : | 1993. |
Désactivé : | . |
La maison-phare du Millier est située sur un cap, la pointe du Millier, commune de Beuzec-Cap-Sizun (Finistère sud).
Cette maison a été construite en 1880 en bordure de la falaise, soit 34 m au dessus du niveau de la mer. Le phare est une tour semi circulaire encastrée au milieu de la façade nord de la maison du gardien.
Lors de sa mise en service (le 15 mars 1881), la maison est habité par le gardien et sa famille. Le feu est constitué d'une mèche trempée dans du pétrole, plus tard, la mèche est remplacée par un manchon. Son électrification est réalisée en 1965 et il est automatisé en 1993.
La partie habitation est située sur la façade sud. La porte d'entrée est située au milieu de cette façade et donne sur un vestibule. La porte en vis à vis est la porte de service. Une fois franchie, on accède à la lanterne par un escalier tournant en fonte. Cette porte est fermée et l'accès est réservé aux techniciens des Phares et Balises.
Une seconde porte de ce vestibule donne sur une pièce possédant une cheminée. Cette pièce était la cuisine et pièce de vie. Une cloison en bois a été abattu, contre celle ci, un escalier (enlevé) permettait l'accès à l'étage. Derrière la cloison se trouvait la réserve de pétrole.
La seconde pièce de l'habitation, de l'autre côté du vestibule, était la salle à manger. Cette pièce était utilisée dans les grandes occasions. Une cloison a également été supprimée. Derrière se trouvait une chambre d'appoint.
Deux grandes chambres et la salle d'eau se trouvaient à l'étage, au même niveau que la lanterne. Celle-ci n'était pas accessible par l'habitation.
L'automatisation est arrivée en 1993, le dernier gardien est parti. L'Administration a fermé les volets et la porte. Le silence a envahi la maison. Il est arrivé accompagné par l'humidité. La mérule a fait lentement son oeuvre.
Depuis, la toiture a été refaite et les façades ont été repeintes. A l'intérieur, comme le montre les photos, l'escalier a été enlevé et les deux murs intérieurs ont été supprimés.
Les photos de l'intérieur datent de cette année (août 2014) et elles ont été faites lors d'une exposition d'art contemporain (merci au photographe).
L'association "Phare en Cap" a été créée fin 2015. Son but est de faire revivre la maison phare en l'ouvrant au public. Diverses activités sont prévues en 2016. Mais depuis l’association a été dissoute.
Le Conservatoire du Littoral a pris la maison en charge. A ce jour (fin 2021), on ne sait pas ce qu’il va en devenir.
Une page est entièrement dédiée à l’intérieur de ce phare et son histoire et aux photos de l’optique.
Le phare est accessible mais il ne se visite pas.