Les phares et les feux sont les éléments majeurs de la sécurité maritime. Cet ensemble est appelé les "Etablissements de Signalisation Maritime" ou ESM.
Ils peuvent être visuels, lumineux, parfois sonores ou radio électriques.
Ils sont utilisés pour la navigation au large, lors de l'approche des côtes ou bien pour l'entrée dans un port ou un estuaire.
Le but de cette page est de définir ces éléments pour ne pas les confondre. Mais le travail ne sera pas simple.
Bonne lecture.
Il y a d'abord l'origine du mot "phare" :
"Le mot phare vient du mot latin pharus, lui-même dérivé du grec Pharos (φάρος), qui est le nom de l'île où se trouvait le phare d'Alexandrie".
Il y a ensuite les définitions du dictionnaires, en voici une :
"Nom masculin. Tour élevée sur une côte ou un îlot, munie à son sommet d'une source lumineuse puissante qui guide les navires".
Il y a aussi une définition technique :
"dispositif de signalisation maritime constitué de 4 éléments principaux :
- un piédestal plus ou moins élevé par rapport au niveau de la mer. Cet édifice est bien souvent une tour située sur un promontoire (falaise, sommet surplombant la mer....),
- une lampe produisant de la lumière,
- un système optique pour concentrer cette lumière en la dirigeant vers l'horizon,
- une lanterne pour protéger la lampe et l'optique des intempéries".
Ces définitions plus ou moins complètes ne font pas la distinction entre un phare et un feu. Il faut donc voir plus en profondeur.
La distinction entre un phare et un feu n'est pas évidente, il faut se tourner vers les organes officiels.
Il y a d'abord l'Association Internationale de la Signalisation Maritime (AISM). Pour eux, un phare est un édifice qui doit répondre à, au moins, 2 des 5 critères suivants :
Les phares sont classés suivant plusieurs critères.
Le premier classement est fait sur base de la portée lumineuse :
Phare de Nieuport.
Atterrissage, lampe à 28 m, portée 16 milles et habitation.