Jean-Benoît Héron est, comme il le définit lui-même, un illustrateur spécialisé dans le dessin d'architecture.
Il débute dans l'illustration en 1995.
Après avoir dessiné des reconstitutions de temples égyptiens et grecs, divers châteaux et églises, il entreprend le dessin de la plupart des phares français.
En s'intéressant au monde de la mer, il suit les traces de son père.
Je vous présente, ci-dessous, quelques-unes des représentations que l'auteur m'a gentiment fournies. Je l'en remercie.
Le fond du dessin est une carte qui permet la localisation du phare ainsi que la caractéristique du feu. La position géographique du phare est donnée ainsi que la hauteur et la porté de celui-ci. Les données sont fournies par le S.H.O.M. (Service Hydrographique et Océanographique de la Marine) et le Service des Phares et Balises.
Ces dessins sont vendus sous un format de cartes postales ou de marque-pages.
Depuis avril 2017, la société "Zanzibar Production" réalise et met en vente housses de coussins, serviettes de plage, mugs, boxers ..... décorés avec les dessins de phares de Jean-Benoît Héron.
La liste complète se trouve dans leur catalogue.
Jean-Benoît Héron a écrit et illustré de nombreux livres. Ceux que je présente ont tous attrait avec la mer et le monde maritime.
J'en ai épinglé trois mais la liste est longue. Vous les retrouverez sur le site de Glénat.
"Découvrir ou redécouvrir l'histoire des phares de France à travers plus de 160 dessins d'une grande finesse et élégance signés Jean-Benoît Héron.
Cordouan, Ar-Men, Les Baleines, Eckmühl, La Jument, Kéréon, La Garoupe, Lavezzi : est-il une construction qui ait autant fasciné que les phares ?
Un métier qui ait autant inspiré écrivains, peintres, cinéastes, photographes que celui de gardien de phare ? Aujourd'hui, alors même que cette profession a disparu, les phares n'en continuent pas moins de hanter notre imaginaire et d'être les marqueurs du paysage maritime. Il faut dire qu'il y a eu tant d'aventures héroïques ou tragiques dans les phares, à l'instar de la construction d'Ar-Men !
Ce beau-livre, écrit par Marie-Haude Arzur dans un style très enlevé et remarquablement illustré par Jean-Benoît Héron, nous raconte leur(s) histoire(s) depuis le mythe de celui d'Alexandrie jusqu'au départ du dernier gardien de Cordouan en 2012, et nous fait revivre le quotidien des gardiens entre enfer et paradis. Un livre pour tous les amoureux des phares, gens de mer et gens de terre, qui comprend en outre quatre tirés à part à encadrer."
(Article de presse Glenat)
"Une petite histoire de l’architecture navale à travers les grands bateaux de la littérature.
Le Pequod, la Bounty, le Nautilus… Ces bateaux ont fait l’histoire de la littérature maritime, ils en sont devenus ses héros, au même titre que les capitaines qui les conduisaient.
Jean-Benoît Héron nous embarque à bord des bateaux de sa bibliothèque, de ceux qui ont le plus marqué son imaginaire. Une vingtaine en tout.
Grâce à ses dessins d’une très grande sensibilité et d’une précision époustouflante, nous monterons sur l’arche de Noé, la caraque de Magellan, la Boudeuse de Bougainville, le Patna de Lord Jim, la barque du vieil homme et la mer, nous descendrons le Mississippi avec Huckleberry Finn sur un de ces bateaux à roue à aube.
Nous serons même invités sur les bateaux des écrivains, le Snark de Jack London, le Saint-Michel II de Jules Verne, l’Otago de Joseph Conrad.
Mais que désigne un dogre ? un brick ? une goélette ? Qu’est-ce que ce vaisseau de 74 canons que l’on rencontre dans les romans de Julian Stockwin comme dans ceux de Patrick O’Brian ? Ce recueil revisite l’histoire de l’architecture navale en décrivant les différents genres de navires que l’on rencontre dans les romans, pour permettre au lecteur de se promener avec plus d’aisance dans une frégate ou un vaisseau du XVIIIe et ainsi de mieux goûter la saveur du récit d’un Cecil Scott Forester ou d’un Joseph Conrad.
Une invitation à relire les chefs-d’œuvre de la littérature."
(Article de presse Glenat)
"Plongée en dessin au coeur de l'histoire des sous-marins. Une double épopée, militaire et scientifique.
Évoluer sous la surface de l’eau pour explorer les fonds marins ou passer inaperçu a depuis longtemps attiré les hommes. Au début par curiosité, mais très vite – l’homme est ainsi fait – à des fins militaires ou pécuniaires.
L’apparition des navires cuirassés et des sous-marins à l’époque de l’ère industrielle va bouleverser les combats navals, faisant de la destruction pure et simple des forces ennemies l’objectif premier. La guerre sur mer devient sournoise, l’approche silencieuse et discrète, et c’est au tonnage ennemi coulé que l’on mesure les victoires.
Le Hunley (1863) sera le premier sous-marin à couler un navire de guerre. Pendant les deux guerres mondiales du XXe siècle, les sous-marins seront une arme redoutable et les batailles sous-marines décisives, à l’instar de celles de l’Atlantique avec les U-Boote allemands, qui livreront une guerre totale.
Mais l’histoire des sous-marins n’est pas seulement militaire, elle est aussi scientifique avec l’exploration des fonds sous-marins. Si les terres émergées ne réservent plus beaucoup de surprises, les profondeurs sous-marines restent pour partie Terra incognita ou plutôt Mare incognita. À bord de son bathyscaphe Le Trieste, Auguste Piccard réussit à descendre en 1960 dans la fosse des Mariannes, la plus profonde au monde (plus de 10 900 m).
Conçu et illustré par deux dessinateurs d’exception, ce bel ouvrage raconte l’histoire des submersibles, depuis les premiers principes physiques posés par Archimède et le tonneau d'Alexandre le Grand au plan des sous-marins nucléaires modernes. Les grandes pages de l’histoire sous-marine, revisitées à travers une centaine de dessins."
(Article de presse Glenat)