Roches-Douvres (2)

Pays : France Région : Cote d Armor
Phare actif.


Caractéristiques générales (*):
Situation : Plateau des Roches-Douvres
Latitude / Longitude : 49°06’18'' N - 02°48’50'' W
Monument classé : classé MH le 20 avril 2017.
Gardienné : non.
Visitable : non.
NGA / Admiralty : 7848 / A 1734.
Construction (*):
Année de construction : 1948 à 1954.
Matériaux : pierre de taille.
Architecte : Le Braz André (ingénieur), Auffret et Hardion (architectes).
Entrepreneur : -
Couleur : granit rose et gris.
Hauteur : 65 m.
Forme : ovale.
Nombre d'étages : 5 niveaux.
Nombre de marches : voir texte.
Habitation : oui.
Eclairage (*):
Optique : 2 × 4 panneaux, focale 0,30 m.
Lampe : lampe halogène.
Puissance : 70 W.
Code : Fl.W. – période 5 s.
Couleur : blanche.
Visibilité : 24 milles.
Hauteur de la lampe : 65 m.
Hauteur sur mer : 60m.
Mise en service : 13 juillet 1954.
Electrification : -
Automatisation : 2000.
Désactivé : -
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Un peu d'histoire.

Après la destruction du premier phare en août 1944, André Le Bras alors ingénieur de la subdivision des phares et balises de Lézardrieux, se charge de la reconstruction d’un phare sur ce plateau. Il écarte d’office une construction métallique.
Il souhaite un bâtiment en granite rose. Il confie la réalisation des plans aux architectes malouins Auffret et Hardion. Bien connus pour la reconstruction d’autres phares dans la région.

Les travaux commencent en 1947. Mais rien n’avance durant cette première année. André Le Bras prend les commandes du chantier.
La construction est grandiose, une base ovale de 5 étages surmontée d’une tour de 37 m.
La logistique est importante, il faut commencer par résoudre ces problèmes.
Les blocs de granit sont taillés à terre, numérotés puis transportés. Deux cales de débarquement ont été aménagés à cet effet. Les ouvriers sont logés à bord d’un navire, le Titan, et s’y réfugient quand les conditions de travail sont difficiles voire impossible.

En 1950, le second étage est terminé. Les ouvriers peuvent y loger. La tour est réalisée avec du granit rose et du granit gris.
Et en novembre 1951, le bâtiment est achevé. Le feu est mis en service durant la nuit du 13 au 14 juillet 1954. Aussi un symbole.
Cette date a aussi un caractère historique car elle marque la fin de la reconstruction des 135 phares détruits durant la seconde guerre.

Les 5 étages sont habitables et ils offrent un confort sans égal aux gardiens. Pour ceux qui ont connus le phare métallique, c’est un palace.

L’optique est double et composée de 4 panneaux avec une focale de 0,30 m. Le tout tourne sur une cuve à mercure.
La lampe était aux halogénures métalliques et d’une puissance de 250 W. Il semblerait que ces lampes ont été remplacées par deux lampes de 70 W et actuellement peut être par des Led.

L’énergie est fournie par deux groupes électrogènes. Depuis juillet 1971, il reste un groupe et deux aérogénérateurs.
Ces aérogénérateurs sont démontés plus tard, l’entretien est difficile, et remplacé en 2008 par des éoliennes. Des panneaux solaires sont venus compléter l’ensemble.
Le phare a été automatisé en octobre 2000 et les deux derniers gardiens sont définitivement descendus.

Une page est consacrée à la visite de ce phare.

Le nombre de marches est souvent donné vers les 220. En tenant compte de la hauteur du phare, un chiffre de 345 marches semble plus proche de la réalité.


Visites

Le phare n’est difficilement accessible et il ne se visite pas.